One last for the road...?

Publié le par sonic boom

Dans la mesure où ce blog vit ses dernières heures. Plus le temps d’écrire ou alors il faut qu’over-blog me donne une secrétaire particulière. Ou encore que je réduise mes interventions à leur plus simple expression. Un truc genre j’aime / j’aime pas.

 

Et là ça donnerait :

 

J’adore : les white stripes. Meilleur groupe de la décennie. Sans hésiter. Finalement on peut regarder les 50 dernière années et que reste t-il. Les Stones et Beatles pour les sixties. Led Zep et le Floyd pour les seventies. Police pour les eighties. Nirvana pour les nineties et les White Stripes pour le nouveau millénaire.

 

Une liste non exhaustive bien évidemment puisqu’il manque Bruce, pink floyd et bien d’autres.  Mais là, comme dire, on parle décennie. A la limite Bruce est hors concours vu qu’il dure toujours. Lui aurait, en quelque sorte, la médaille des Seventies, Eighties et du nouveau millénaire.

 

Les whites stripes sont de retour avec Icky Thump et c’est une pure merveille comme Elephant et ses prédécesseurs. Album du mois. De l’année ( ?).

 

L’autre incontournable du moment – outre les bonnes surprises (björk et paul mccartney dont on a déjà parlé et Sinead O’ Connor qui fait un retour remarquable) – ce sont les queens of the stone age dont la production d’Era vulgaris, leur dernier opus, ravira les fans des masters of reality. Presque du classic rock instantané. Comme tout ce que touche Chris Goss. Le seul mec aussi doué que Rick Rubin. Un son parfaitement adapté au 3ème millénaire mais teinté d’un classicisme comme seules les seventies en ont proposé.

 

Côté ciné, ça irait encore plus vite.

 

Shrek 3 : l’épisode de trop ? Largement moins bon que ses deux prédécesseurs hormis une b.o. toujours aussi inspirée et deux ou trois scènes d’anthologie. Blanche Neige qui fredonne un air destiné à réjouir les petits « zoziaux » avant de se transformer en furie sur les accents d’immigrant song de Led Zep.

 

Faussaire : avec Richard Gere et l’ombre d’Howard Hugues. Comme chaque fois que le cinéma américain s’en donne la peine, voici ce qu’il est convenu d’appeler un véritable divertissement. Un film qui se penche sur une époque troublée de l’histoire américaine (celle du watergate – le film se déroule peu avant et l’histoire y est indirectement connectée – et de la fin de l’american dream, déjà amorcée avec la mort de Kennedy) sans jamais oublier de divertir grâce, notamment, à l’interprétation sans faute de Molina et Gere. A voir.

 

Enfin, last but not least. La 2ème séance offerte aux deux mélodistes de génie que sont Brian Wilson et Polnareff. Déjà croisés sur les routes de France il y a quelques mois, l’un comme l’autre m’ont permis de confirmer l’excellente impression qu’ils m’avaient laissé. Polnareff, 3 mois seulement après Bercy a réussi à revoir un bon tiers de ses arrangements et à pondre une nouvelle chanson. La classe. La vraie. Hors concours pour ce qui est du reste de la scène française, Polnareff fait jeu égal avec les plus grands de la scène internationale. Sans compter que pour la première fois de ma vie j’ai pu écouter un concert à la patinoire de Mériadeck sans me plaindre d’une sono affreuse.


Brian Wilson, de retour à Paris à quelques mètres de l’olympia, sur la scène du Grand-Rex et sans les wondermints, a offert un set d’1h40 purement rock’n’roll. Des morceaux de 3 à 5 mn en moyenne, 30 au total et autant de mini-symphonies. Certes l’émotion atteinte il y a 3 ans avec l’interprétation intégrale de Smile n’était pas de mise cette fois-ci mais quelle leçon de musique et quel talent. La musique des Beach Boys n’a pas pris une ride.

 

Setlist :


Catch a wave
Dance, dance, dance
And then I kissed her
Breakaway
Hawaii
In my room
Surfer girl
Wendy
When I grow up to be a man
Do you wanna dance
At the Drive-in
I get around
Sail on sailor

Happy Birthday - gâteau d'anniversaire

Sloop John B
Caroline no
Wouldn’t it be nice
God only knows
Add some music
Heroes & villains
Do it again
California girls
Marcella
Good vibrations

Johnny B Goode
Help me Rhonda  
Barbara Ann
Surfin’ USA
Fun, fun, fun

Love and mercy

Publié dans cinerockreport

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article